C'est sans doute au XVII ème siècle qu'il
faut situer le début de la restauration. A partir de là, le restaurateur tend à se mettre au service de l'auteur de l'œuvre, cela essentiellement pour des problèmes techniques, d’usures ou bien
pour remanier l’existant.
Au XIX ème siècle, leurs successeurs
s'appliquent à perfectionner ces méthodes, mais la démarche reste toujours très technicienne. Le restaurateur voulait sauver à jamais les œuvres d'art qu'il croyait en danger.
C'est la naissance d'une philosophie de la restauration.
Viollet Le Duc a été précurseur sur le fait de poser des principes philosophiques et déontologiques sur ses
restaurations.
Pourtant, on constate fréquemment la persistance de techniques non adaptées à une durabilité. Parallèlement, une
technique trop pointue a tendance à faire oublier l'objet ou le but initial de l'intervention.
Il est donc nécessaire que des règles soient fixées afin d'appliquer des principes de base dans notre
profession.